Comment ouvrir une bouteille de vin ?
Quel tire-bouchon choisir ?
Quel tire-bouchon privilégier pour ouvrir vos bouteilles de vin ? Tout dépend de vos goûts, votre patience, votre budget et votre dextérité. Certains outils demandent aussi un peu plus de force.
Le principe est facile à comprendre : Une vis et un levier. Pour éviter de détruire le bouchon, il est préférable de choisir un modèle doté d’une vis creuse et suffisamment longue pour éviter de casser le bouchon.
Le tire-bouchon “à manche”
En forme de T, il ne possède pas de levier mais juste un manche à empoigner intuitivement avec force. Si vous ne tirez pas assez fort, la bouteille ne s’ouvrira pas, si vous forcez, vous risquez de casser le bouchon. Pas le plus facile donc mais il équipe souvent les couteaux suisses…
Le tire-bouchon à bras
D’une utilisation déconcertante et classique il est souvent peu résistant à une utilisation intensive mais il permet de doser son effort. Pour déboucher, on visse et on appuie sur les bras. C’est tout !
Sa mèche a tendance à transpercer le bouchon et à ventiler des éclats de liège dans le vin. On lui préfèrera son cousin direct à double hélice qui consiste à tourner une manivelle toujours dans le même sens, le socle du tire-bouchon faisant office de levier.
Le tire-bouchon “du sommelier”
On l’appelle aussi “limonadier” s’il est équipé d’un décapsuleur. Ce tire-bouchon est le préféré des restaurants et des amoureux du vin car il permet d’attaquer plus ou moins délicatement le bouchon selon son état. Par ailleurs, il se glisse en poche et viendra à bout de toutes les situations. Un “sommelier” efficace doit être solide et équipé de deux positions d’appui afin de diminuer la force de traction et de ne pas courber le bouchon.
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Le tire-bouchon à “oreilles de lapin”
Le plus rapide de sa catégorie pour ouvrir des dizaines de bouteilles d’affilée sans se blesser, se fouler le poignet ni perdre de temps.
D’une efficacité redoutable sur des bouteilles “faciles”, il est toutefois plus encombrant, plus lourd et plus cher. Il ne permet par ailleurs pas d’ajuster son geste. Privilégiez les modèles d’un certain prix pour ne pas être déçu par un équipement cassé après deux utilisations.
Le tire-bouchon bilame
L’outil préféré des amateurs de vieux millésimes ou des collectionneurs de bouchons non percés. Peu connu, grâce à une technologie utilisée au 19ème siècle appelée tourne-bouchon, il ne possède pas de vis et ne perce pas le bouchon. Il demande une certaine technique et expérience puisqu’il s’agit d’insérer la lame la plus longue entre le bouchon et le goulot, puis d’introduire la seconde lame et de faire descendre les lames en poussant successivement à gauche et à droite. Une fois les lames totalement insérées, tournez et tirez simultanément le bouchon. Mal utilisé il enverra le bouchon au fond de la bouteille mais il s’avère redoutable pour les très vieux vins dont le bouchon a tendance à s’effriter et qui risque de casser ou pour récupérer un bouchon légèrement enfoncé ou détérioré.
Le pousse-bouchon
A gaz, ou à air comprimé, il s’agit d’une seringue à introduire dans le bouchon, elle envoie de la pression qui fait remonter le bouchon et ouvre la bouteille. Le système au gaz est neutre et n’altère en aucun cas le vin. Faire tout de même attention d’insérer la seringue avec précaution pour ne pas faire tomber le bouchon à l’intérieur de la bouteille.
Maman j’ai cassé le bouchon
Pas grave, ça arrive même aux meilleurs.
Deux solutions s’offrent à vous : Vissez votre tire-bouchon de sommelier de manière oblique pour éviter d’agrandir le trou, coincez le morceau contre la paroi et tirez-le à la verticale. Sinon, enfoncez le bouchon dans la bouteille et transvasez immédiatement le contenu dans une carafe pour éviter que le liège ne contamine le vin. Attention, le vin peut s’abîmer en en moins de trois minutes.
Zut, j’ai oublié mon tire-bouchon
Avec un peu de chance, les bouteilles sont équipés d’une capsule à vis… Mais ce n’est pas toujours le cas. Ne désespérez pas, plusieurs solutions simples sont envisageables.
Enfoncez le bouchon dans la bouteille
Nous en avons parlé plus haut. Même technique que pour un bouchon cassé : Enfoncez, transvasez, goûtez, servez, trinquez, buvez.
Improvisez un tire-bouchon (la méthode dite MacGyver)
Trouvez de quoi emprisonner le bouchon puis faites levier. Une vis et une pince feront l’affaire.
Le coup de pompe
Enfoncez la bouteille dans une chaussure au niveau du talon et tapez la chaussure contre une surface dure comme un mur ou un arbre pour faire sortir progressivement le bouchon. Au bout de 7 à 8 coups, grâce à l’onde de choc, le bouchon pourra être enlevé. Préférez une chaussure avec un petit talon carré en bois ou en gomme (celle de la photo n’est pas indiquée) et n’oubliez-pas d’enlever la capsule. Deux risques pour cette technique : le vin n’appréciera pas trop ce traitement brutal, et vous risquez de renverser du vin au moment de l’ouverture.