Vous allez trinquer en cette fin d’année !
En cette période de fêtes, vous êtes régulièrement amenés à lever vos verres et à trinquer. Le mot trinquer vient de l’Allemand “Trinken” qui signifie “Boire”. Mais pourquoi et comment trinquer ? En guise de cadeau de fin d’année, voici les réponses à vos questions existentielles.
Pourquoi trinquer ?
Cette coutume remonterait au Moyen Âge où le poison était couramment utilisé pour éliminer ses ennemis. Trinquer était un moyen de s’assurer des bonnes intentions de tous les convives : on entrechoquait vigoureusement les verres (en bois ou en métal), pour qu’un peu du contenu du liquide passe d’un verre à l’autre. Dans ces conditions, aucun buveur ne prendrait le risque d’empoisonner son voisin !
Trinquer était donc une preuve de confiance.
Certains contestent cette origine et défendent l’idée que trinquer est un moyen d’utiliser tous nos sens au moment de boire entre amis. Quand on boit, on fait appel à quatre de nos sens, la vue pour regarder la boisson, le toucher pour tenir le verre, l’odorat pour sentir le breuvage et enfin le goût au moment de la dégustation. Trinquer nous permet tout simplement de faire travailler notre cinquième sens : l’ouïe.
De nos jours, celui qui ne trinque pas est suspect de vouloir s’écarter du groupe. Symboliquement, il refuse le partage. Comme l’aurait peut-être fait l’un de ses ancêtres du Moyen Âge en s’abstenant de mélanger son breuvage à celui, empoisonné, de ses convives.
Dès lors, que ce soit pour aiguiser vos sens ou pour inspirer confiance, n’oubliez pas de trinquer !
Pourquoi se regarder dans les yeux en trinquant ?
Lorsque nos ancêtres du Moyen Âge entrechoquaient leurs verres pour les raisons évoquées plus haut, l’éventuel empoisonneur était obligé de détourner le regard pour vérifier qu’aucune larme de poison ne se soit noyée dans son verre. Pris sur le fait, le gentil buveur comprenait ainsi que son compagnon de boisson avait surtout pour dessein de l’assassiner. Ne pas détourner le regard prouvait donc les bonnes intentions du convive.
De nos jours, la tradition a quelque peu changé. Plus question en effet de guetter un éventuel assassin! Si l’on continue de trinquer en regardant notre camarade de boisson, c’est surtout pour placer notre soirée sous les meilleurs auspices.
Tchin, tchin ?
Cette expression est souvent utilisée en trinquant. Son origine varie selon les interprétations. Il peut s’agir d’une simple onomatopée reproduisant le bruit des verres qui se cognent. Ou d’un dérivé du chinois qing qing, “je vous en prie”, expression utilisée pour inviter quelqu’un à boire et rapportée en France sous Napolélon III.
Trinquer dans toutes les langues
Vous faites la fête à l’étranger ou avec des amis d’autres origines ? Montrez votre ouverture et trinquer dans la langue de vos convives.
En…
- Anglais : Cheers
- Espagnol : Salud
- Portugais : Saùde
- Québécois : Tchin, tchin
- Grec : Yamas
- Danois : Skal
- Hongrois : Egészégedre
- Syrien : Saha
- Chinois : Ganbei
- Japonais : Kanpai
- Tahitien : Manuia
- Hébreu : Mazel Tov
- Allemand : Prost
- Italien : Salute
- Russe : Na zdorovie
- Bretagne : Irmat
Santé !
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